Dimanche 17 janvier 2016
Nous voilà dans la banlieue d’Hamilton. Une grande maison de plein pied, un grand jardin , des vaches, des poules, des chiens…et une myriade d’oiseaux colorés, passion de Cherry, dynamique sexagénaire (!) qui nous accueille chez elle. Elle est aux petits soins avec nous et nous sommes mieux accueillis que dans un Bed and Breakfast! Elle nous engraisse aux petits déjeuners et soupers. Cherry est toujours à la recherche de quelque chose pour nous ou pour Zoé: dessins animés en français, activités sous la pluie (!), conseils pour le périple, histoires kiwis, et même cours de japonais!
Le lendemain de notre arrivée, comme prévu, il douche. Et c’est annoncé pour toute la journée.
Nous partons vers la ville d’Hamilton. Aucun endroit n’est très engageant lorsqu’il pleut….Hamilton ne fait pas exception même si en passant devant l’entrée des célèbres jardins botaniques on se dit « vivement que la pluie s’arrête » .
En attendant, nous nous réfugions dans un petit resto avant de décider d’opter pour le plan B de Cherry: un parc de trampolines indoor! Jamais vu ça chez nous. Un immense hangar dans un zoning rempli de trampolines de toutes sortes sur lesquels des gosses se défoulent mais aussi des adultes qui enchaînent les figures acrobatiques. Bon, et bien au moins Zoé, elle, va se défouler! Pendant ce temps, c’est le déluge dehors.
Avant de rentrer nous allons visiter brièvement ce qui est annoncé comme le plus grand mall de Nouvelle Zélande…tout un programme! L’architecture du bâtiment est assez impressionnante mais sinon à nouveau pas grand monde pour remplir les allées …tous partis en vacances? D’après Cherry, non, c’est souvent comme ça. Conclusion: la NZ a beaucoup d’espace pour construire de grands bâtiments mais n’a pas assez de population pour les remplir! Cherry nous raconte d’ailleurs que quand elle rentre d’Europe elle se demande où sont passés tous les gens…
Mardi 18 janvier 2016
Aujourd’hui, beau ou pas beau, on part explorer la région sinon on va finir engraissés et mous… Nous partons pour les Waitomo Caves, site hyper-touristique de l’île du nord. C’est un ensemble de grottes dont la particularité est la présence de vers luisants en grande quantité. On en avait déjà eu un aperçu lors de notre petite incursion dans la grotte de Waipu mais ici c’est le haut lieu du ver luisant!
En partant, nous ne savons pas trop comment cela va s’organiser pour Cédric. Les grottes ne sont pas ce qu’il y a de plus accessible. Mais sait-on jamais? Qui ne tente rien…
En chemin, nous traversons un village qui fait honneur à toutes les particularités kiwi : le kiwi bien sûr mais aussi les moutons, le rugby, la glace au Hockey Pokey (sorte de glace vanille avec des incrustations de biscuit au caramel), le kiwi fruit (depuis ma rencontre avec Cherry, je ne peux plus dire kiwi tout court pour le fruit car ici les kiwis ce sont ou les oiseaux ou les habitants!), les maoris, les fougères ,…. De grosses statues marrantes de kiwis (les oiseaux) marquent l’entrée et la sortie du village.
Après cet intermède culturel, nous arrivons à l’office du tourisme et partons en quête de renseignements. Nous nous attendons à entendre que les grottes ne sont pas adaptées aux fauteuils roulants. Et bien pas du tout! Il y en a une qui est 100% accessible! Et le prochain tour organisé part dans moins de deux heures et il reste des places…C’est pas beau ça?!
L’entrée de cette grotte a en fait été entièrement refaite pour des raisons de préservation d’un site sacré maori (et peut être bien aussi à cause d’une histoire de droit de propriété). Résultat: ils ont construit un gigantesque colimaçon pour descendre au fond de la grotte. Surprenant! De là, un chemin en dur nous conduits tranquillement entre les diverses formations de « limestone », pierre tendre faite en partie de dépôts de coquillages, de sable. Stalactites et mites en pagaille et autres formations élégantes, galeries, salles, rivière souterraine,…. Nous croisons des individus en salopette et bottes qui vont faire de la spéléologie. Ici, le must c’est le « black river rafting », rafting dans le noir.Ça sera pour une autre fois! (hum!)
Nous passons près de parois constellées de vers luisants et pouvons cette fois les voir de tout près. Y compris leurs « fishing lines » sorte de fils qui pendent en attendant qu’une proie vienne s’y coller et mourir instantanément. Cela nous permet aussi de voir que la partie lumineuses du ver n’est qu’un petit bout du ver. L’animal entier ressemble à un haricot vert desséché. La lumière provient d’un phénomène appelé « bioluminescence » : si le ver mange, il brille!
Après deux heures passées au fond de la grotte, nous on n’a plus qu’à remonter à la lumière du jour par le colimaçon pour nous réchauffer.
Quoi? Il n’y a pas d’ascenseur?! Cette grotte est une des seules au monde à être accessible et nous l’avons trouvée!
Nous rentrons tout contents et tout fiers,na!
Mercredi 19 janvier 2016.
Aujourd’hui, il fait beau. Nous allons visiter les fameux jardins botaniques dont tant de gens nous ont parlé.
En effet, c’est beau, calme, grand, varié: du classique mais magnifique « roses garden » au jardin japonais, indien, maori,… Zoé en profite pour faire une séance de photos artistiques avec ses Playmobils.
Demain, après 4 jours passés à se faire dorloter, nous quittons la maison. Ça reste du Couchsurfing (gratuit donc) , il ne faudrait pas abuser!!! Nous quittons à nouveau des gens charmants que nous avons appris à connaître. C’est un peu comme quitter une tante et un oncle.
Mais ainsi va la vie et le veut notre voyage, nous avons un monde à explorer!