Samedi 30 janvier 2016

Nous voilà à la capitale!

Et sans le vouloir, nous avons choisi notre moment. Ce week end se joue ici une manche du tournoi de rugby « Sevens World Series » (rugby à 7). Ambiance garantie!

Malheureusement pour nous, alors que nous étions bien tranquilles dans notre bungalow, une équipe de supporters a débarqué dans celui d’a-côté. Si au départ, ils étaient bien aimables, au fur et à mesure des bières et du week end, ils ont commencé à devenir pénibles…bref..passons.

Dimanche 31 janvier 2016

Hier, c’était repos et intendance, ce dimanche nous attaquons la ville.

Après avoir trouvé un super parking avec vue panoramique sur la baie, nous nous dirigeons vers le départ du cable-car qui doit nous monter tout en haut de la ville.

Sympathique petite balade à bord de cet engin qui, si il est nouveau (très nouveau, il date de 1979!) et antisismique, a remplacé un autre historique, celui-là. Le tracé est le même et nous amène en haut d’une colline de laquelle on a une belle vue panoramique sur la ville et la baie. Il fait splendide, nous avons beaucoup de chance!

Après une petite visite du musée du cable car, nous optons pour la descente à pied à travers les jardins botaniques. La balade est  magnifique. La descente est raide mais variée, charmante. Difficile d’imaginer que l’on est à côté de la ville. Zoé est repartie dans une séance photo macro. Les résultats sont assez bluffants (cf photos!)

La fin de la descente traverse un cimetière coupé en deux par une autoroute que nous traversons, nous, par un pont.
Ensuite, nous nous dirigeons vers les quais. En chemin, nous rencontrons de drôles de gens déguisés. Ce sont les supporters des matchs suivants qui partent à pied au stade. Ce que nous ne savions pas c’est qu’apparemment lors de ces tournois de rugby, la coutume semble être de se déguiser et le thème n’est pas en lien avec le pays. Nous croisons donc des Mexicains, des super héros, des moines, et d’autres choses étranges….. Ambiance très très festive! Nous arpentons les quais et la ville nous séduit. Le long de la baie s’égrènent parcs, plaines de jeux, musiciens, slack lines, tremplins pour plonger dans l’eau du port, bars pour siroter un verre de  sauvignon blanc local très frais, poufs rebondis pour se vautrer dans l’herbe. C’est dimanche, il fait beau et tout le monde en profite.

En fin d’après-midi nous atteignons LE musée de Wellington, le musée Te Papa. Gigantesque, design, plein d’expos très bien faites sur différents thèmes autour de la Nouvelle-Zélande. Et ….gratuit…

Il est plus de 16 h, le musée ferme à 17 h 30. Un peu court. Nous fonçons vers la salle qui montre la faune de Nouvelle Zélande avec comme point d’orgue un squelette de baleine bleue. Une autre star est un octopus géant pêché par hasard au large de l’île. Ceux-ci vivent normalement dans les très grandes profondeurs des eaux froides et ne remontent pas.

Une salle consacrée aux enfants juste à côté montre une reproduction du cœur de la baleine bleue. Zoé peut y entrer!

Il nous reste quelques minutes pour l’exposition sur le volcanisme et la géologie de l’île mais nous nous faisons gentiment mettre dehors assez vite. Décidément, ça devient une habitude!

Zoé est déçue et nous un peu aussi. Peut être pourrions-nous revenir demain?

Lundi 1er février 2015

C’est décidé, on y retourne!

On recommence par l’expo sur les tremblements de terre, le volcanisme. Certaines vidéos et témoignages finissent quand même par effrayer Zoé. Un peu stressant quand même de voir ce qui se passe sur et sous ce pays.

Si, en Australie, le danger semblait venir de la faune hostile, en Nouvelle Zélande où il n’y a aucune « sale bête » (raison pour laquelle on campe!), le danger vient de la terre elle-même…A cheval sur deux plaques tectoniques, cette île bouge en permanence et est une vrai cocotte-minute. Était-ce vraiment une bonne idée de la coloniser? Et de la visiter?!

A la sortie, des gens font la file pour visiter une autre expo. Celle-ci intitulée « Gallipoli, The scale of our War» est une rétrospective de la participation des Néo-Zélandais à la 1ère guerre mondiale et notamment la bataille de Gallipoli en Turquie qui fut assez traumatisante pour les soldats et la nation. L’expo est percutante et poignante. Nous ne voulions pas y entrer avec Zoé mais c’est elle qui a insisté. »je veux savoir! ». Nous l’avons cependant parcourue assez rapidement car certaines choses étaient vraiment très bien reconstituées donc effrayantes. Le plus impressionnant émotivement parlant: des salles dans lesquelles trônaient des statues géantes  type Madame Tussaud de soldats et infirmières avec des témoignages en bande son. C’est vraiment intéressant pour nous Européens de nous rendre compte à quel point cette guerre mondiale était mondiale….

Après avoir repris des forces, nous enchaînons sur « Bush City », une sorte de balade nature autour du musée , en bordure de quai. très sympa, montre la flore unique et d’autres particularités comme les grottes (on connaît déjà et les faux vers luisants installés nous font bien rire!), les différentes sortes de roches…au milieu, un grand bac à sable invite les enfants à faire des fouilles archéologiques pour trouver un squelette de « Mausasor » sorte de crocodile des mers préhistorique. Il nous faut un certain temps pour extraire Zoé de ses fouilles pour continuer.

D’autres expo sont très chouettes mais mériteraient qu’on revienne plusieurs fois car à la longue, on fatigue à lire tout en anglais et à tout essayer d’expliquer à Zoé.Nous aurons quand même été très studieux et à nouveau seront restés quasi jusqu’à la fermeture.

N’empêche, ce genre de musée, avec ces expo bien faites, interactives , variées dans un cadre agréable avec du personnel souriant et le tout gratuit…ça fait réfléchir…

Vous remarquerez que nous allons très souvent dans des musées mais croyez le ou non , la plupart du temps c’est Zoé qui est demandeuse! Comme quoi…

Allez, ce soir, on mange des crêpes pour fêter la Chandeleur en avance…

Demain, nous embarquons sur le ferry direction l’île du sud.