Vendredi 2 octobre 2015, vol Buenos Aires – Iguazu.
Un petit vol, moins de deux heures, mais atterrissage Rock ’n’ Roll pour cause d’orage. L’avion a dû remonter plusieurs fois avant de réussir à atterrir vraiment…sympa! La piste est juste après la forêt qui, si elle n’est pas encore vraiment amazonienne à cet endroit, y fait quand même penser pour nous, petits Belges. « On va tomber dans la forêt ? » me demande Zoé pas plus inquiète que ça…
Nous logeons dans un espèce de centre de vacances argentin avec petite piscine (glacée), grand jardin et plaine de jeux. Zoé est ravie car il y a plein de familles avec enfants. Nous, nous trouvons les bungalows un peu « rustiques » et les kitchenettes ne donnent pas trop envie de se lancer dans de la grande cuisine…
Le programme ici, ce sont bien évidemment les chutes d’Iguazu. Pas grand-chose d’autre à faire ici sauf peut être profiter des « Duty Free » du coin car nous sommes au pays des 3 frontières: Argentine, Brésil et Paraguay.
Nous ne sommes pas venus pour acheter des cigarettes ou du whisky, nous irons donc demain voir les chutes côté argentin et après-demain côté brésilien.
Samedi 3 octobre 2015, « Les chutes d’Iguazu, Clap 1ère : Le versant argentin ».
Il fait toujours très gris et menaçant et c’est en vestes de pluie que nous partons. (Moi qui m’attendais à re-suer comme au Mexique…)
Nous arrivons à l’entrée du parc en taxi, il n’y a pas foule. Peu après l’entrée, un petit « Visitors center » ( ah ah, il y avait longtemps, ça nous manquait!) avec une expo sur la faune du parc. Des toucans, des jaguars (ah bon?), des coatis, des énormes fourmis , des papillons,….Il n’y a que nous et c’est parfait d’autant plus qu’il pleut. Pas de badge de Ranger ici, dommage!
En sortant, Cédric, « œil de lynx » aperçoit un 1er toucan dans un arbre, cool…pas très volontaire pour nous montrer son plus beau profil mais nous sommes ravis quand même!
En route pour la gare. Un petit train version grottes de Han (sauf qu’il est accessible à Cédric celui-là) nous amène à la première station, la « Estación de las cataratas ». Les coatis sont bien là. C’est la version argentino-brésilienne des écureuils des parcs américains. Ils récupèrent tout ce qui est mangeable après le passage des visiteurs et sont très habiles pour fouiller de leur long nez les poubelles. Ils sont mignons au 1er abord, mais leur comportement et leur attitude de roublard masqué n’inspirent finalement pas trop la sympathie…
De la gare, deux chemins possibles:
L’inférieur : qui descend vers le bas des chutes et vers la rivière. De là, il est possible de prendre un bateau et par beau temps, on peut accoster sur une petite île version « Île au trésor ». Il ne fait pas beau, il y a plein d’escaliers mouillés, on oublie! De toute façon, une partie de la rivière est interdite car c’est la période de l’année où le niveau d’eau est le plus haut et le débit des chutes le plus fort.
Le supérieur: nous emmène par une suite de passerelles métalliques tout le long du sommet des chutes. La balade est plaisante et nous donne déjà un aperçu des chutes qui s’enchaînent au loin. De l’autre côté de la rivière, c’est le Brésil. Bonne nouvelle, il ne semble pas y avoir trop de moustiques!
Après ce 1er aperçu, nous reprenons le train vers le clou du spectacle: la « Garganta del diablo ». Une passerelle nous amène tout près du sommet d’une chute gigantesque. J’ai évidemment oublié les chiffres qui décrivent le débit , la hauteur, la vitesse,… Une chose est certaine, c’est décoiffant, étourdissant, fascinant, (effrayant?), magnifique,…
A la question que nous nous posions tous à mi-voix, à savoir « Est-ce que ça valait vraiment la peine de prendre un avion jusqu’ici pour voir ces chutes? » la réponse a été unanime: oui! Mes parents ont même pu comparer avec les chutes Victoria au Zimbabwe et ont trouvé que c’était bien mieux ici car la visibilité est très bonne. Autre avantage: nous n’avons quasi pas été mouillés donc pas besoin de se balader avec de ridicules ponchos ou chaussures en plastique…
Demain, on attaque l’autre côté. Chouette, on va au Brésil !
Dimanche 4 octobre, « Les chutes d’Iguazu, Clap 2ème: Le versant brésilien »
Encore ces chutes d’eau??? Oui, il paraît que ça vaut la peine de les voir de l’autre côté. De toute façon, c’est pour ça qu’on est venus!
Le passage des frontières se fait comme une lettre à la poste. Tellement facilement qu’il n’y a même personne dans la guérite brésilienne. Et quoi? Tout le monde s’en fiche que l’on vienne?! Raté pour le tampon sur le passeport, zut!
Organisation un peu différente, ici c’est un bus (accessible bien sûr) qui nous emmène vers les points de vue. Aujourd’hui, il fait grand soleil, ça rendra le panorama encore plus beau.
La visite est plus courte. Pas de balade comme hier mais des points de vue et des belvédères.
Ce qui différencie ce côté c’est que l’on est face à toutes les 275 chutes qui s’affichent en arc de cercle devant nous. Des petites jusqu’à « notre Garganta del diablo. » De l’autre côté, On aperçoit la passerelle d’hier.
Une tour panoramique avec un ascenseur nous permet de descendre au plus près. Cette fois, on va se faire mouiller! Pas grave, il fait super beau, on séchera vite! C’est toujours aussi fascinant, avec en prime de beaux arcs-en-ciel qui apparaissent au-dessus de l’eau . Magique…
Après avoir bien profité de tous les points de vue, fait quelques emplettes à l’inévitable boutique de souvenirs et pique-niqué, nous sortons du parc avec un doudou en plus: un coati bien sûr!
Avant de rentrer petit tour au parc des oiseaux, voisin. Sorte de mini « Pairi Daiza » des oiseaux avec perroquets, toucans, rapaces et une « volière à papillons » (ça ne doit pas être le terme juste)…
Nous voilà de retour, ravis. Juste à temps pour essayer de rentrer dans la piscine…qui est toujours aussi froide! Un petit tour et puis s’en vont, ce n’est pas ici que Zoé fera des progrès en natation!
Demain, on reprend l’avion direction le nord-ouest, Salta.